Publié dans Economie

Dialogue public-privé - Focus sur les contraintes de l’industrialisation 

Publié le mardi, 29 mars 2022

Problématique. Les embûches freinant l’industrialisation sont scrutées durant toute cette semaine par tous les acteurs économiques concernés par le contexte. Ceci grâce à la tenue d’un dialogue, regroupant des départements ministériels et le secteur privé, qui a débuté lundi dans l’optique de faire de l’industrialisation la voie vers le développement économique du pays. Aux côtés du ministère chargé de l’Energie, du ministère de l’Economie et des Finances, de la JIRAMA, le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC) préside la séance en collaboration avec l’EDBM. Le secteur privé, quant à lui, est représenté par les différents groupements comme la FIVMPAMA, SIM, GEM, GEHEM, GFEM, GEFP, SEBTP.

Chaque entité apportera des suggestions, des solutions pour atteindre le but final d’avoir un plan d’action complet à court terme et à long terme pour permettre au pays d’avancer et d’arriver aux objectifs fixés. Le secteur industriel est essentiel pour le renforcement de la résilience de Madagascar et pour réduire significativement la pauvreté via la création d’emplois décents et la promotion de l’investissement. La crise de la Covid-19 a démontré l’importance d’une stratégie industrielle qui prend en compte la couverture de la demande intérieure en produits alimentaires afin de garantir la sécurité alimentaire et sanitaire. Le fonctionnement effectif du secteur industriel requiert un secteur financier dont l’accès est facilité pour les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que d’un système de formation qui soit adapté aux besoins du marché du travail. Ainsi, c’est dans ce contexte qui vise à répondre à la fois au besoin spécifique du secteur industriel malagasy que ces opérateurs se concertent toute la semaine durant. En effet, malgré les nombreuses tentatives d’industrialisation initiées depuis l’indépendance, le constat reste le même, l’industrie locale peine à se développer. D’après le dernier rapport sur le poids du secteur secondaire et des entreprises industrielles membres du SIM dans l’économie, l’industrie ne génère que 15% du PIB. Les industries locales, créatrices de valeur ajoutée, sont pourtant les moteurs de la croissance, de l’indépendance économique et du développement. De même, elles contribuent de manière importante à la création d’emplois stables et décents par rapport aux autres secteurs de l’économie. Malheureusement, la production locale fait face à une concurrence de plus en plus rude des produits importés. Par ailleurs, le milieu entrepreneurial local fait face à beaucoup de contraintes comme la sécurité, l’énergie, la qualification des travailleurs ou encore l’accès au financement. Ce qui l’empêche de rivaliser sur les prix. La diminution de la demande intérieure qui se tourne de plus en plus vers les produits d’importation contraint pourtant les entreprises locales à réduire leur production. De ce fait, ce dialogue est une marque de volonté de tous de bâtir un avenir meilleur et par amour de la patrie. La stratégie à développer à court terme et à long terme doit être efficace et accessible à tous. Il est impératif de protéger les filières et leurs chaînes de valeur afin que chacun bénéficie du développement et apporte son appui à l’économie du pays. Les zones pépinières industrielles figurent parmi les solutions apportées par le ministère et avec l’engagement du secteur privé, cela entrainerait une diminution des pertes de matière première, une diminution des importations, une augmentation de transformation locale et un développement de l’économie de chaque District.

Hary Rakoto

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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